Afin de permettre à celles et ceux d’entre vous qui n’ont pas pu assister à cet évènement en direct, nous tenions à ce qu'il vous soit possible de revoir le webinaire.

Quatre investigatrices et investigateurs scientifiques de Specchio ont fait un point sur l’avancée des recherches et des connaissances sur le COVID-19, avant de répondre aux très nombreuses questions des participants :

  • Présentation générale des études Specchio-COVID19 : Pre Silvia Stringhini, responsable de l’Unité d’épidémiologie populationnelle (UEP), HUG/Université de Genève
  • Avancées des connaissances sur le COVID long : Pr Idris Guessous, médecin-chef du Service de médecine de premier recours, HUG/Université de Genève
  • Point sur la stratégie vaccinale dans le canton de Genève : Pre Klara Posfay Barbe, médecin-cheffe du Service de pédiatrie générale, HUG/Université de Genève
  • Etat des lieux de la pandémie en Suisse : Pr Didier Pittet, médecin-chef du Service de prévention et contrôle de l’infection, HUG/ Université de Genève

Le webinaire était spécifiquement dédié aux participants aux études de séroprévalence menées par l’Unité d’Epidémiologie Populationnelle dans le cadre de la pandémie. L’évènement a réuni plus de 480 personnes en ligne pendant deux heures et près de 500 questions nous ont été adressées.

Vous trouverez des réponses complémentaires à vos questions sous la vidéo du webinaire.

DES REPONSES A VOS QUESTIONS

Nous avons regroupées nos réponses en catégories, en suivant vos préoccupations les plus fréquentes.

Notez bien que les informations évoluent rapidement dans le temps, suivant l’avancée des recherches et des recommandations officielles de santé publique. Pour des questions individuelles d’ordre médical ou pour des cas particuliers, nous vous recommandons de vous rapprocher de votre médecin traitant. Nous indiquons à la fin de ce document des liens utiles vers des sites internet officiels.

 

  • IMMUNITÉ COLLECTIVE 

Quel est le taux d’immunité collective nécessaire pour sortir de la crise sanitaire ?  

Il est difficile de définir un seuil d’immunité collective à partir duquel on pourrait être sûrs de pouvoir sortir de la pandémie actuelle. Initialement, les calculs scientifiques montraient qu’un taux de 60 ou 70 % pourrait être suffisant. Dorénavant, avec l’arrivée des nouveaux variants, dont certains sont beaucoup plus contagieux que les premiers, les experts s’accordent sur un taux d’immunité collective nécessaire plus élevé, de l’ordre de 80 ou 90 %. Dans l'idéal, il faudrait que toute la population développe des anticorps, pour que l’on puisse espérer retrouver un mode de vie qui ne soit pas dicté par les mesures de crise sanitaire mises en place. 

La vaccination permet d’atteindre l’immunité collective. Si un pourcentage élevé de la population est vaccinée (généralement évalué entre 80% et 95%), les personnes non vaccinées peuvent également bénéficier d'une protection. Avec un nombre aussi élevé de personnes vaccinées, l'agent infectieux ne dispose plus d'un réservoir suffisant pour se multiplier et se propager.  

Quelle est l’actualité de la séroprévalence globale estimée du COVID-19 à Genève, par tranche d'âge et par genres ?  

Dans le cadre de nos dernières études de séroprévalence (juillet 2021) les données recueillies auprès de 3’121 personnes issues d’un échantillon représentatif de la population genevoise, ont révélé qu’au moment du déclin de la pandémie, 67% de l'ensemble de la population genevoise avait développé des anticorps contre le SARS-CoV-2. La présence d’anticorps est liée pour la moitié d’entre eux à une infection naturelle par le virus tandis que pour l'autre moitié elle fait suite à la vaccination.  

L’étude souligne des différences importantes entre les groupes d’âge. La séroprévalence la plus haute est retrouvée chez les personnes de 65 ans et plus avec plus de 90% des personnes immunisées et la plus basse chez les moins de 12 ans parmi lesquels seul un enfant sur trois a été en contact avec le virus.  Il n’a pas été relevé de différence significative entre les hommes et les femmes. 

La dernière évaluation ayant eu lieu en juin, et la campagne de vaccination ayant progressé depuis, il est probable que la proportion de personnes ayant développé des anticorps contre le SARS-CoV-2 au moment de la rédaction de ce document (Octobre 2021), soit plus élevée que 67%, la proportion exacte est difficile à estimer sans une nouvelle étude et, en absence d’une nouvelle vague d’infections, la progression dépend presque totalement du succès de la campagne de vaccination.

  • VACCINATION ET EFFETS SECONDAIRES 

Quels sont les effets secondaires à long terme et les risques suite à la vaccination? 

Des effets secondaires peu sévères après la vaccination sont similaires à ceux après d’autres vaccins et sont principalement la douleur autour du point d’injection, fatigue, maux de tête, fièvre. Le risque d’autres effets secondaires extrêmement rares, inhabituels ou graves à court terme après la vaccination ne peut être exclu. 

A ce jour, le principal  risque grave connu, pour les vaccins à ARN messager administrés en Suisse, est celui d’une réaction allergique, surtout chez les personnes qui ont déjà fait une réaction allergique grave à un vaccin ou à l'un de ses composants. Plus rarement, des inflammations du cœur ont été observées, plus souvent après la deuxième dose et chez des hommes jeunes. Ces patients ont été traités et sont guéris. Il est important de noter que le risque d’inflammation du cœur reste beaucoup plus élevé, et le pronostic plus sévère, suite à une infection au SARS-CoV-2 par rapport à la vaccination. Une grande attention est apportée à la surveillance des effets secondaires de la vaccination.

Dans tous les cas, nous vous recommandons, si vous avez des allergies et pour des questions très spécifiques posées, d’en parler avec votre médecin traitant. 

Les vaccins peuvent-ils modifier notre ADN ?  

Les deux vaccins à ARN messager (ARNm) actuellement autorisés et utilisés en Suisse (Moderna et PFizer), ne peuvent pas modifier notre matériel génétique car leur ARNm ne pénètre pas dans le noyau protégé de la cellule où est enfermé votre matériel génétique (ADN). 

Existe-il un risque de "survaccination" ? 

 Pour répondre aux craintes sur une potentielle « survaccination » liée à la répétition de doses, il faut savoir que ce terme n’existe pas en médecine. Nous sommes continuellement exposés à des milliers de virus. Notre corps est habitué à être sollicité par des stimulations répétées. Dans le cas du COVID-19, il est certes rapporté des manifestations cliniques (telles que fatigue, maux de tête, fièvre) parfois plus importantes lors de la seconde dose que la première, mais cela ne traduit pas tant un risque, qu’une manifestation que le système immunitaire a appris à réagir, ce qui est bon signe.

Si une évidence clinique le justifie, il peut être indiqué de faire un rappel en stimulant à nouveau le système immunitaire pour une meilleure réponse face aux attaques de ce virus et de ses variants. D’autres vaccins plus classiques, pour lesquels nous avons un recul significatif, n’ont jamais mis en évidence des risques liés à une surdose de rappels vaccinaux.  

Comment convaincre une personne qui ne souhaite pas se faire vacciner de le faire ? 

La vaccination réduit le risque d’être infecté-e par le SARS-CoV-2  et de le transmettre. La vaccination permet de se protéger soi-même et de protéger les autres, en particulier les personnes vulnérables et les personnes qui n’ont pas accès au vaccin (eg: enfants). Plus le nombre de personnes vaccinées est élevé, moins le virus circule et moins de personnes le contractent ou développent des formes graves.  

Le risque de complications graves dues au COVID-19 est plusieurs fois supérieur à la probabilité d’effets secondaires sévères à la suite de la vaccination contre le COVID-19. 

  • TESTS SEROLOGIQUES ET VACCINATION 

Existe-t-il un seuil de taux d’anticorps à partir duquel une personne est protégée contre une infection au SARS-CoV-2 ?  

A ce jour, il n’existe pas de seuil critique du taux d’anticorps à partir duquel il est certain que la personne soit protégée; il est donc difficile voire impossible de terminer un seuil suffisant qui pourrait rendre la vaccination non-nécessaire. De plus, il est important de comprendre que le système immunitaire tend à être moins performant avec l’âge (immunosénéscence), et que le taux d’anticorps ainsi que leur efficacité tendent aussi à diminuer avec le temps.

C’est pourquoi une dose de rappel de vaccination pourrait être nécessaire de manière à « booster » l’immunité. A la date de rédaction de ce document, ce rappel est déjà recommandé en Suisse pour les personnes immuno-supprimées ou avec une immunité moins efficace. 

Pourquoi un taux élevé d’anticorps ne permet-il pas d’éviter de se faire vacciner ?  

En l’état actuel des connaissances (Octobre 2021) il n’est pas recommandé de faire systématiquement un test de sérologie avant de se faire vacciner. Cela pourrait changer dans le futur suite à une consolidation des évidences scientifiques et à des considérations politiques (que nous ne maitrisons pas).  

En outre, avec les connaissances que nous avons, il n’y a pas de corrélation  directe entre le taux d'anticorps et le niveau de protection contre une infection au Sars-CoV-2. Nous ne pouvons donc pas surinterpréter la présence d’un taux anticorps isolé, car  un effet cumulé de divers facteurs biologiques interagissent  dans le phénomène de réponse immunitaire. Enfin, le taux d’anticorps change avec le temps et une protection perçue à un moment risque de ne plus l’être un peu plus tard. 

Pourquoi ne pas faire systématiquement un test de sérologie avant de se faire vacciner ?  

A la date de rédaction de ce document (Octobre 2021), plusieurs études sont en cours et permettront nous l’espérons de pouvoir apporter plus d’évidences scientifiques relativement à ces questions importantes. Nous rappelons que dans nos études, nous tournons tous nos efforts vers la production d’évidences scientifiques, lesquelles sont ensuite évaluées et pondérées avec d’autres facteurs par les décideurs politiques mandatés pour apporter des réponses dans le domaine de la santé publique.

  • VACCINATION, VARIANTS  

Les vaccins protègent-ils contre les nouveaux variants ?  

Les vaccins à ARNm sont très efficaces et offrent une protection très élevée après deux doses de vaccin ou une seule dose pour ceux et celles qui ont été préalablement infecté.e.s au SARS-CoV-2. Les personnes vaccinées ont nettement moins de risque d’être infectées que celles qui ne sont pas vaccinées. Si infectées, elles ont aussi moins de probabilité de transmettre le virus à leur tour. Les vaccins de Pfizer/BioNTech et Moderna, mis au point pour faire face au premier variant présent en 2020 présentaient notamment une efficacité de l’ordre de 95% contre une infection. L’efficacité contre une infection aux nouveaux variants semble légèrement réduite, mais l’efficacité contre des infections sévères nécessitant une hospitalisation reste très élevée.  

Selon, l’Office Fédéral de la Santé Publique, on peut supposer que la durée de protection contre les formes bénignes dues au variant Delta est inférieure à celle observée pour le variant Alpha. Les infections peuvent être plus fréquentes avant 12 mois après la vaccination, en particulier pour les tranches d’âges élevées. Pour l’instant, rien n’indique toutefois que la protection vaccinale contre les formes graves dues au variant Delta soit significativement inférieure ou plus courte que pour le variant Alpha ; sa durée est probablement de 12 mois au moins. 

Par rapport aux personnes non vaccinées, les personnes ayant reçu le vaccin sont nettement moins infectées par le variant Delta, ce qui indique que le vaccin interrompt la chaîne de transmission et peut réduire la circulation du virus au sein de la population. En comparaison avec les personnes non vaccinées, la vaccination reste efficace contre les infections par le variant Delta et semble raccourcir la phase infectieuse chez les personnes infectées, réduisant ainsi la transmission du virus. 

Cependant, il existe dans de rares cas qu’une personne vaccinée soit tout de même contaminée et elle pourrait alors également retransmettre le virus. C’est pourquoi il est recommandé, même si vous avez été vacciné-e, de continuer à adopter les gestes barrières (ex : port du masque, distanciation sociale, hygiène des mains). 

  • ENFANTS, ADOLESCENTS ET FEMMES ENCEINTES 

Faut-il faire vacciner ses enfants ?  

La vaccination est recommandée aux adolescents âgés de 12 ans et plus. Les avantages de la vaccination ne sont pas tant ceux d’éviter des formes graves de l’infection, qui sont très rares dans cette catégorie d’âge, mais d’éviter le développement d’un « COVID long », c’est-à-dire des symptômes (telle que fatigue, épuisement, etc.) qui peuvent durer plus de 4 semaines. Par ailleurs, sachant que les personnes vaccinées contribuent à diminuer la transmission du virus, étendre la vaccination à des groupes d’âge plus jeunes permet de contribuer à l’immunité collective. 

Les enfants peuvent-ils transmettre le virus ?  

Des études montrent que généralement la transmission a lieu plutôt de l’adulte à l’enfant que l’inverse, ce qui est inhabituel pour les virus respiratoires. Cependant, un enfant infecté par le SARS-CoV-2 peut évidemment le transmettre à son entourage, et en particulier dans la sphère familiale. C’est pourquoi les clusters en particulier ceux survenant dans les crèches et les écoles sont surveillés attentivement. Les résultats de notre étude SEROCoV-Schools nous permettront de mieux comprendre les chaines de transmission. 

Quelles sont les recommandations chez les femmes enceintes ou allaitantes ?  

Désormais, la vaccination avec les vaccins à ARNm autorisés en Suisse est recommandée à toutes les femmes enceintes (idéalement à partir du deuxième trimestre) et pendant la période d’allaitement. Nous vous recommandons toutefois, si vous avez des questions très spécifiques à poser, d’en parler avec votre médecin traitant, votre gynécologue, votre pédiatre ou tout autre professionnel de santé qui vous suit de manière régulière. 

Que sait-on de la transmission des anticorps mère-enfants ? 

Des études, en particulier une aux HUG,  sont en cours chez la femme enceinte vaccinée pour en savoir plus sur le développement des anticorps chez le bébé et sa protection.

  • COVID-LONG : ASPECTS CLINIQUES ET TRAITEMENTS 

Quels sont les signes cliniques du COVID long ?  

Le COVID long repose sur plusieurs critères : avoir eu au moins un test de dépistage positif au COVID (Test PCR positif ou test rapide ou tests sérologique positif) et des symptômes compatibles avec le COVID-19 qui persistent au-delà de 4 semaines et qui n’ont pas d’autres causes médicales  apparentes. Le recueil de données (ou « reporting ») auprès des personnes touchées par le COVID long permet d’améliorer les connaissances, de mieux identifier les symptômes d’un COVID long et de mieux les prendre en charge. 

L’étude CoviCare qui a débuté il y a plus de 12 mois a montré que des patients (hommes et femmes), souvent jeunes, qui ont des symptômes légers au moment de l’infection, gardent des symptômes persistants après une première infection au COVID avec des mécanismes respiratoires perturbés. 7 mois après l’infection, un quart des participants ont gardé des stigmates ou des séquelles (troubles de concentration, fatigue, peine de respiration à l’effort, état dépressif).  

A qui puis-je m’adresser en cas de signes cliniques de COVID long ou de symptômes post-COVID ? 

Les HUG rédigent continuellement des guidelines pour aider les professionnels de santé à prendre en charge  le COVID long. Aux HUG, une consultation COVID long (sur rendez-vous)  a été mise en place (consultation.longcovid@hcuge.ch  / 022 372 96 77).

Une plateforme digitale interactive, intitulée RAFAEL, permet d'échanger des informations et d’échanges sur les séquelles à long terme du SARS-CoV-2. Cette plateforme est dotée d’un agent conversationnel (chatbot) qui permet de répondre immédiatement aux questions les plus fréquentes. Si la réponse n’est pas trouvée, la question est envoyée à l’équipe concernée qui prend ensuite contact avec le demandeur. 

Quels sont les facteurs de risque de cette maladie ?  

Un âge plus élevé (à partir de 50 ans), le genre (avec plus de femmes) mais aussi le nombre de symptômes sévères au moment de l’infection et des comorbidités sont les principaux facteurs de risque de développer un COVID long. Un calculateur (https : longcovidcalculateur.com) a été élaboré par les HUG afin de connaitre le risque de développer un COVID long en fonction de plusieurs critères individuels. 

Comment se protéger d’avoir un COVID long ?  

La meilleure façon de se protéger d’avoir un COVID long est de se faire vacciner pour se protéger d’une infection au SARS-CoV-2. 

Est-ce que cette maladie est reconnue par les assurances ?  

Le COVID long n’est pas actuellement reconnu par l’assurance maladie.  Il y une évaluation en cours pour que l’Assurance Invalidité (A.I) reconnaisse cette maladie.  

  • ETAT DES LIEUX DES ETUDES SPECCHIO-COVID19 

Est-ce que d’autres tests sérologiques sont prévus dans le cadre de l’étude Specchio-COVID19 ?  

Des nouveaux tests sérologiques sont proposés régulièrement aux participants de Specchio-COVID19 en fonction des besoins scientifiques de l’étude et suivant un protocole défini au préalable. Les participants qu’ils soient vaccinés ou non, s’ils sont sélectionnés suivant les critères de l’étude, ont donc la possibilité de connaitre leurs taux d’anticorps (par infection ou vaccination) au cours du temps. L’objectif est aussi de pouvoir suivre les participants le plus longtemps possible, même après la crise sanitaire, pour évaluer plusieurs indicateurs de santé dans le temps.  

Est-ce que des études de séroprévalence sont menées dans les autres cantons en Suisse ? Pourquoi ne pas conduire une étude à l’échelle nationale ? 

D’autres études de séroprévalence sont menées en Suisse dans le cadre du programme national de recherche Corona Immunitas, coordonné par l’Ecole suisse de santé publique (SSPH+), qui vise à collecter des données épidémiologiques fiables et comparables à l’échelle nationale.

Quels sont les premiers résultats de l’étude SEROCoV-Schools ? 

L’Unité d’épidémiologie populationnelle des HUG mène également d'autres études en relation au COVID-19, notamment l’étude SEROCoV-Schools qui cible à décrire la dynamique de la transmission du virus SARS-CoV-2 au sein de crèches et écoles du canton de Genève, et bientôt l’étude SEROCoV-KIDS, qui aura comme objectif le suivi de l'impact de la pandémie COVID-19 sur la santé et le développement des enfants et adolescent-e-s. 

Les premiers résultats sur la circulation du virus dans les écoles, suite à l’étude de foyers d’infections, ne sont pas encore finalisés mais seront disponibles prochainement sur la future page « Recherches » de la plateforme Specchio-COVID19. Ce que nous pouvons dire pour l’instant c’est que les enfants contribuent à transmettre le virus dans leurs foyers familiaux mais dans une proportion moindre que nos hypothèses, à la différence de données connues sur d’autres types virus. On peut actuellement s’attendre à davantage de circulation du virus dans les populations d’enfants puisqu’ils n’ont pas encore eu accès à la vaccination. Les données quant à la sévérité des infections chez les enfants restent rassurantes.

  • RISQUES D’INFECTION ET DE REINFECTIONS 

Est-ce qu’il existe des prédispositions individuelles au risque de développer une forme grave du COVID-19 ?  

Le COVID-19 est un stress-test de maladies chroniques existantes, c’est-à-dire qu’il met en évidence certaines conditions initiales de santé défavorables pour lutter contre la maladie et l’agression. Les données cliniques ont montré que cela n’empêche pas que des personnes en très bonne santé puissent développer une forme grave qui nécessite des soins intensifs. 

Existe-t-il des traitements préventifs autres que la vaccination ?  

Il n’existe pas de recommandations préventives à l’heure actuelle. Nous savons par contre que des facteurs de risques, tels que l’obésité et l’hypertension, exposent davantage à une forme sévère de la maladie. Néanmoins le fait d’être considéré « en bonne santé » ne suffit pas pour être protégé contre le virus. La vaccination reste donc par définition, le meilleur moyen préventif de se protéger. 

Peut-on se réinfecter alors que l’on est vacciné-e ?  

Oui il est possible d’être infecté-e par le SARS-CoV-2 une seconde fois, même si l’on est vacciné-e. Les personnes vaccinées ont nettement moins de risque d’être infectées ou ré-infectées que celles qui ne sont pas vaccinées. De plus, ces personnes ont des formes beaucoup moins sévères de la maladie. Il existe dans de rares cas qu’une personne vaccinée soit  toute de même contaminée et elle pourrait alors également retransmettre le virus.  

Pourquoi le virus ne se transmet pas à tous les membres d’un même foyer ?  

Comme d’autres agents pathogènes, la transmission ne se fait pas dans 100% des cas dans le domaine des maladies infectieuses. Certaines personnes ont une immunité différente qui fait qu’elles n’attrapent pas une maladie qui circule.  

 

Pour en savoir plus :

Le site de Infovac 

Le site des HUG  

Le site de l’OFSP

Le site de la Société Suisse de gynécologie et obstétrique (SSGO)

Le site de Pédiatrie Suisse

La plateforme RAFAEL

 

Nous tenons ici à vous remercier chaleureusement pour votre implication précieuse et votre engagement citoyen qui contribue à faire avancer la recherche sur le COVID-19.